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LE MARIN
Là-bas, la vague est en furie,
Le marin sombre dans les flots,
Mais nul ne voit son agonie,
Et nul ne connaît ses sanglots…
Ô pauvre marin, ô pauvre être !
Que le fleuve, ce grand berceau,
Engloutit à jamais, peut-être,
Sans sépulture et sans tombeau !