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Un, deux, trois… la volée entière
Accourt à ce friand repas.
Elle est toujours plus familière ;
Tu parais : on ne s’enfuit pas.
Sans craindre fâcheuse aventure
On revient chaque jour. Enfin
Ce peuple chéri, dans ta main,
Découvre à souhait sa pâture.
Que les moments te semblent courts !
Ah ! si l’hiver durait toujours !
Mais la primevère indiscrète
Sourit au soleil printanier.
Voici déjà la violette
À l’abri du vert groseillier.
Sans peine aux champs l’oiseau butine ;
Plus de frimas, plus de pinsons…
Oiseaux adieu ! Dans vos chansons
N’oubliez jamais Caroline !
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17 novembre — Le vent a sifflé toute
la nuit, et ce matin c’est une grosse tempête.
Il a beaucoup neigé. Cette neige
immaculée se soulève en tourbillons et
tourne et tourne comme la roue d’un rouet
invisible. On dirait que tous les nuages du
ciel sont autour de nous, et qu’ils dansent
une ronde terrible ! Parfois cela crie et
pleure d’une voix d’enfant, d’autres fois
cela se lamente d’une voix d’homme… Aux