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Page:Lamontagne-Beauregard - La moisson nouvelle, 1926.djvu/107

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LA MOISSON NOUVELLE


JEUNE FEMME




Le jour où tout tremblant d’émoi,
Il m’a dit : « Marthe, je vous aime »,
Une aube naquit en moi-même
Et le ciel s’est ouvert pour moi.

Il m’a dit : « Viens, je te convie
A l’humble banquet de mes jours.
Veux-tu me sourire toujours,
Veux-tu me suivre dans la vie ?