Page:Lamontagne-Beauregard - La moisson nouvelle, 1926.djvu/139

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
137
LA MOISSON NOUVELLE


Si tu dois te lasser
De cette vie amère,
Je veux comme une mère
Te bercer…

Dans l’aube qui flamboie
Nous irons, emportant
Nos pleurs qui sont pourtant
Notre joie…

Les brises et les flots
Tendrement vont redire
Nos chants, notre sourire,
Nos sanglots.