Page:Lamontagne-Beauregard - La moisson nouvelle, 1926.djvu/29

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


ESPOIR




C’en est fait. L’hiver tient la nature en ses serres.
De la mort elle a pris la raideur et le teint.
La nature agonise et notre cœur se serre
De voir cette beauté paisible qui s’éteint…

C’en est fait. Des sanglots glissent de branche en branche
Comme une voix le vent se lamente parfois…
Les feuilles tombent. Dans cette grise avalanche
On ne retrouve plus les sentiers d’autrefois.