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Page:Lamontagne-Beauregard - La moisson nouvelle, 1926.djvu/86

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LA MOISSON NOUVELLE


Vous portez tous au cœur même divin martyre.
Chantres du rêve humain ! Et vous êtes touchants…
Une plainte éternelle accorde votre lyre,
Et le même sanglot préside à tous vos chants !…



II


Mais un jour, pour combler enfin notre espérance
Et la divine soif que l’homme a du ciel bleu,
La mort apparaîtra, portant la délivrance,
Et les secrets inscrits dans les astres de feu.
Mettant le jour au fond d’une nuit salutaire,
Elle nous fera voir le vrai, l’essentiel,
Et fermant pour toujours nos regards à la terre,
Elle nous apprendra les miracles du ciel.