Aller au contenu

Page:Lamontagne-Beauregard - Un cœur fidèle, 1924.djvu/173

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
175
UN CŒUR FIDÈLE

Cinq ans s’écoulèrent ainsi, cinq ans de labeur sans joie. Les mêmes saisons revenaient toujours avec les mêmes tâches, mais les ambitions d’autrefois s’étaient évanouies.

Marie ne voulait pas, néanmoins, quitter cette terre qui lui rappelait tant de souvenirs heureux. Car Eusèbe Landry lui avait procuré des joies bien douces : elle s’était trouvée dans son milieu, sans dévier des traditions de sa race, en s’attachant à la terre.

Toute autre se fut peut-être prévalue de son éducation soignée pour s’orienter vers les grandes villes où l’on rencontre