américaines. D’abord, il l’avait regretté, car les salaires n’étaient pas ce qu’il espérait et les travaux étaient irréguliers. Puis sa femme fut malade durant plusieurs années, du mal du pays. Ils commencèrent à se décourager et furent plusieurs fois sur le point de revenir au Canada.
Mais la chance vint à eux tout d’un coup.
Les deux garçons quoique très jeunes, obtinrent de bons emplois. Ils étaient intelligents et actifs. Au bout de quelques années ils réussirent à se faire remarquer de leurs chefs qui leur donnèrent des positions lucratives. Les jeunes filles, à leur tour, s’engagèrent dans les filatures, où les salaires grossissaient d’année en année.
La famille Labrie fut bientôt une des plus aisées de Lowell. Ils vendirent leurs