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Page:Lamontagne-Beauregard - Un cœur fidèle, 1924.djvu/82

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UN CŒUR FIDÈLE

cheveux en ondulation d’un art savant, elle fit son entrée dans la demeure de sa tante comme une grande demoiselle qui condescend à venir voir des parents modestes.

Elle eut du succès. Tous s’empressèrent autour d’elle.

Elle se tenait constamment en toilette, et changeait de robe plusieurs fois par jour.

Les chaussures étaient à l’avenant.

Tantôt c’étaient des souliers bas à fins talons avec des rubans comme lacets, tantôt des bottines reluisantes et souples qui faisaient valoir les lignes idéales de ses fines chevilles.

Tous les soirs après le souper, quand il faisait beau temps, la mère de Jean lui disait :