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Page:Lamontagne-Beauregard - Un cœur fidèle, 1924.djvu/93

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À la fin d’août Gros-Jean revint chez lui un dimanche en compagnie d’Eusèbe Landry, « du troisième rang ». Il le connaissait un peu comme les campagnards se connaissent entre eux pour avoir jasé ensemble et s’être vus bien des fois.

C’était après la grand’messe, sur la place de l’église. Gros-Jean avait dit : « Viens-tu de mon côté ? » Et le veuf avait répondu : « J’irai bien faire un tour. »

— Tu te souviens d’Eusèbe Landry du troisième rang ? dit Gros-Jean à sa femme, en entrant.

Ils échangèrent des poignées de main. En apercevant Marie le nouveau venu dit :

— C’est ta grande fille ? J’ai su cela que tu avais une belle grande fille…