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UN CŒUR FIDÈLE

ne lui déplaisait pas. Il lui semblait qu’elle n’aurait près de lui ni crainte ni inquiétude. Elle avait éprouvé une grande confiance à mesure qu’elle le regardait tout à l’heure.

Son air grave promettait le calme et la paix : on devait respirer dans sa maison une atmosphère monacale, un peu comme dans le couvent où Marie avait été élevée.

Cependant, c’était Jean Beaulieu qu’elle aimait le plus, mais il était jeune il pouvait bien changer, et puis elle l’avait vu passer plusieurs fois avec sa cousine Rose-Alma, et cela ne lui avait pas plu…

Elle se sentait comme transportée dans un monde nouveau. Il ne lui était pas désagréable d’avoir si tôt la perspective