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Page:Lamontagne-Beauregard - Visions gaspésiennes, 1913.djvu/27

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VISIONS GASPÉSIENNES



Endors-toi, mon enfant. Au loin la vieille terre
Chante pour appeler l’effort des jeunes mains.
Tes jours continueront la tâche héréditaire
Et ta faulx jettera le blé par nos chemins !…


Dors mon bel ange blond, ô ma joie éternelle,
La nuit t’apportera des rêves bien aimés.
Les bois ne chantent plus ; referme ta prunelle
Dans l’odeur des épis que nos bras ont semés !