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PRÉFACE
de voix si lugubre, que j’en fus terrifié !…
— Mais, dis-je, vous êtes un voisin.
— Oui ! dont la demeure est étroite et profonde !… Il y fait froid, et on a le temps d’y réfléchir ! »
Voulant prendre le propos en plaisanterie, et persuadé que le malin personnage cherchait à m’intimider :
— À votre place, repartis-je, je la choisirais plus agréable.
— Cela n’a pas dépendu de moi. Je suis venu m’y loger, parce que le temps d’en prendre possession était arrivé. Croyez-moi, réfléchissez à l’avenir ! L’heure à laquelle vous me rejoindrez sonnera bientôt, peut-être ; en attendant, vous pourrez vous vanter