Page:Lamothe-Langon - Souvenirs d'un fantôme - Chroniques d'un cimetière, Tome I, 1838.djvu/240

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gard ; peut-être me donnera-t-il la clef de cette énigme qui me paraît si incompréhensible. »

Geoffroy s’habilla avec vitesse ; au moment où il allait sortir de sa chambre, le baron entra et lui demanda s’il se trouvait incommodé. Geoffroy l’assura qu’il se portait fort bien. « En ce cas, lui dit son ami, vous me permettez d’accuser votre paresse qui ne vous a pas permis d’assister à votre déjeûner.

— Il est donc bien tard ?

— La douzième heure du jour depuis longtemps est sonnée, vous avez été moins matinal que le sir Edgard et son épouse, car au lever de l’aurore ils sont partis pour l’Angleterre.

— Que me dites-vous, et d’où a pu naître une résolution aussi précipitée ?

— Elle était prise depuis longtemps. Je pensais qu’hier, pendant la longue conférence que vous avez eue avec Edgard dans le temps de notre absence, il vous aurait communi-