Page:Lamothe-Langon - Souvenirs d'un fantôme - Chroniques d'un cimetière, Tome I, 1838.djvu/358

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près de lui ; chargé de décorations et qui portait les insignes de son grade, confirma ce qu’il disait. Ce fut à lui à interroger ; on lui dit qu’une étrangère, arrivée un jour auparavant, était morte le lendemain, que son corps reposait dans la bière qu’il voyait au milieu de la chambre, et qu’on ne concevait pas comment il était venu, lui, s’y coucher aussi extraordinairement ; il raconta ce qui s’était passé : on eut l’air d’en douter, et on lui dit crûment qu’il s’était retiré, sans doute un peu emporté de vin, de la maison où il avait soupé ; qu’ayant trouvé une porte ouverte, il était entré, et que, dans son délire bachique, il avait rêvé le reste. Lui insista sur ce qu’il était dans son bon sens, et continua à le soutenir chaque fois qu’il racontait cette histoire sinistre.



FIN DU PREMIER VOLUME