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SOUVENIRS D’UN FANTÔME.

car mon aïeul savait écrire, contient les expressions de son admiration touchant les sublimes peintures qui décorent la cathédrale d’Albi ; puis il se rendit à Castres. Il fit ici un assez long séjour au château de Lautrec, chez un des membres de l’illustre famille de ce nom qui y joint celui de Toulouse[1] ; et lorsque ses gens, ses chevaux et lui-même se furent complètement reposés et rafraîchis, il envoya un exprès, homme du pays, vers sa sœur, pour la prévenir de

  1. Ce n’est pas un Lautrec qui a pris le nom de Toulouse, mais un Toulouse qui, par clause de mariage, à accepté en allonge le nom de Lautrec ; ceci est incontestable. Au reste, les esprits chagrins, qui, dans leur jalousie ignorante, veulent que MM. de Toulouse-Montfa actuels ne soient que Lautrec, ne savent pas le beau refuge qu’ils leur accordent ; tout vrai, Lautrec descend en ligne directe de Clovis, et par conséquent est irrécusablement Mérovingien.