mense ; elle eût dû satisfaire ses désirs ; mais plus il possédait ; plus il se montrait insatiable de richesses.
Constamment avec Astolphe, il lui soufflait une haine cruelle contre Jules ; son frère, que ce Germain ne pouvait souffrir ; il faisait observer au fils aîné du baron de Ferdonna combien la conduite de Jules, si fort dissemblable de la sienne, devait refroidir à son égard l’amitié de leur père commun. « Tu crains, » lui disait-il, « que Jules ne soit admis à partager également avec toi les domaines de ton père ; eh bien ! moi, qui vois plus loin encore, je ne doute pas qu’il te défasse entièrement de tes droits ; regarde la conduite de cet hypocrite, admire avec quel art il affecte de cacher ses égarements, on le croit pourvu d’une sagesse supérieure à son âge ; ton père te l’oppose sans cesse, et de cette opinion à la résolution d’en faire son