ne nous manquera pas. » Raoul lui fit observer que, durant la clarté du soleil, de pareilles tentatives pouvaient être plus facilement déjouées, et qu’il valait mieux profiter des ombres de la nuit. « Vous avez bien raison, monseigneur, » répliqua le coupable complaisant ; « d’ailleurs nous laisserons croire que les follets, dont le château est rempli, ont voulu jouer ce mauvais tour à la damoiselle, et si l’on nous apercevait au moment de l’exécution de ce plan, eh bien ! il n’y aurait qu’à nous déguiser de manière à épouvanter le curieux, si bien qu’il n’eût plus envie de nous espionner de sa vie.
Ceci, comme on peut le croire, fut plus encore du goût de Raoul ; on décida que quatre hommes d’armes seraient introduits dans la forteresse par le passage de la grotte, que sous l’apparence d’un costume effrayant ils entreprendraient de ravir Marcilie à son