qu’en si peu de temps les malheurs publics leur avaient ravi. On voyait peu de monde dans ce château ; on ne donnait jamais de ces galas qui, à la campagne, attirent tant de parasites affamés ; en revanche, on y exerçait généralement une hospitalité large et magnifique ; la table de famille était abondante, on y mettait toujours une foule de mets sains et nourrissants qui, par leur profusion, dispensaient de toute cérémonie.
Un soir, l’hiver approchait à grands pas, un tumulte se fait entendre à la porte extérieure, c’est un général de la république avec ses deux aides de camp ; il va commander à Châteauroux, et la nuit l’a surpris dans les plaines monotones de la Sologne ; il demande le couvert et place au feu.
« Il aura davantage, » répondit le maître de la maison ; « lui et ses aides de camp seront les bienvenus. »