racontées par les auteurs de l’histoire romaine, ne font que présager celles de Jésus-Christ.[1] En arrivant à Octave-Auguste l’auteur prend la précaution de dire : « Non pas certes que le lâche et cruel Octave puisse être comparé au plus pur et au plus tendre bienfaiteur de la race humaine etc. » Mais à quoi sert cela une fois qu’en définitive il le proclame comme un précurseur, comme un type mystique de Jésus-Christ ? Un tel honneur peut-il être attribué à un tel homme ?
Poursuivons cette hallucination. Les circonstances et les événements contemporains à la naissance de Jésus-Christ sont d’une analogie si frappante avec ceux de la naissance d’Octave-Auguste que l’auteur reste en extase devant l’apocalypse d’un tel mystère.[2] Et savez-vous où, par un contraste mystique, il saisit le pendant des dernières paroles que Jésus-Christ prononça sur la croix ? Où il retrouve le reflet du tout est consommé ? (Év. St J. IX. 28). Dans les paroles viles et ignobles qu’Auguste adressa à ses amis au moment