au latin de cette époque le mot égyptien ; devint synonyme de magicien comme le fut, par exemple, celui de chaldéen ? Nous pouvons épargner aux lecteurs la peine d’aller compulser les dictionnaires grecs ou latins, où ils ne trouveront rien de semblable, puisque l’auteur, dans un autre endroit de ce même ouvrage, l’appelle, lui aussi, d’après le même Zosime tout bonnement un Égyptien.[1] Comment Hosius pouvait-il être considéré comme magicien par Zosime lorsque, dans ce même paragraphe cité par l’auteur, Zosime dit que cet Égyptien ayant persuadé à l’empereur Constantin d’abandonner l’ancienne religion pour embrasser le christianisme, fut la cause de son impiété qui lui fit voir de mauvais œil les pratiques de la magie ?[2]
Une fois la détermination bien arrêtée de prendre Hosius pour un Espagnol, l’auteur poursuit : « C’était, sans doute, un événement bien curieux qui devait émouvoir la