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Page:Lampryllos - Quelques remarques sur les fonctions de Grèce et de Rome dans la propagation et la préparation du Christianisme, 1869.djvu/89

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avec génie même, si l’on veut, mais toujours poésies d’emprunt. Saint Jérome, prêtant son attention, de préférence aux auteurs ecclésiastiques grecs, ne se rendait pas un compte exact de ce qui regardait les auteurs dits profanes. Il semble avoir ignoré l’ouvrage de son contemporain Macrobius, Les Saturnales, dont le livre cinquième est consacré entièrement à ce sujet. Les modernes en ont fait un dépouillement complet.[1]

Et Virgile seulement ?

La Muse des Latins, c’est la Grèce encore,
Son miel est pris des fleurs que l’autre fit éclore,
Cette muse, moins prompte et plus industrieuse,
Travailla le nectar dans sa fraude pieuse.[2]

Et la poésie seulement ? Mais je vois qu’insensiblement j’aborde un thème inépuisable. Il est temps de m’arrêter.

  1. Études Grecques sur Virgile, par F. G. Eichoff. Paris 1825, ouvrage adopté par l’Université.
  2. Sainte-Beuve, Pensées d’Août — Voir encore Ed. Quinet, Histoire de la Poésie, à la fin du chapitre huitième (œuvres comp. Tom. IX, p. 321-325.