Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome I.djvu/142

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
50
DICTIONNAIRE

1560 ; et du côté du midi : jo. d. beavjev facierat anno xpi 1567. Beaujeu eut pour successeur Pierre Boldère ou Boldotre[1]. (P. Lafforgue, Art. en Gasc.)


BEAUJEU (Simon de). Il était, vers 1440, maître des œuvres royaux, à Nîmes. Il construisit à cette époque, par ordre du sénéchal, un pilier de pierre ou pilori pour y exécuter « certains masques, homicides et vieilles sorcières, condamnées à être brûlées et arses, et des verges de fer pour y attacher les oreilles et autres membres des dits masques. » (Archiv. Joursanvault.)


BEAUJEUX (Pierre de). Dans les comptes de la construction de la tour et du clocher de l’église de Saint-Claude, en 1468 et 1469, il est qualifié de maître des œuvres « du dit couvent ». (Bul. arch., t. II.)


BEAULIEU (Barthélémy). Parmi les tombes de la nef de Saint-Nicolas-des-Champs, à Paris, se trouvait celle de « Honorable homme B. Beaulieu, en son vivant maistre masson et bourgeois de Paris, qui trépassa le mercredi Ier jour d’octobre 1572… ». (Bibl. nat., Epitaph. mss., III, 1260.)


BEAUMONT. En 1399 il fit payer, sur son certificat, des travaux exécutés à Paris à la chapelle des Célestins, dans un hôtel du Duc Louis d’Orléans situé rue de la Poterne « lez-Saint-Pol ». et dans un autre sis à Chailluiau (Chaillot). (De la Borde, Ducs de Bourg.)

  1. En 1863, j’ai vu parmi les autographes de M. Tarbé, de Reims, deux pièces signées d’un Beaujeu, qualifié de maître des œuvres de la sénéchaussée de Beaucaire. Ces pièces dataient de la seconde moitié du XVIe siècle.