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BÉRANGER-CORNET. Il commença en 1258 la construction de l’église paroissiale de Najac, laquelle coûta 31.000 sous de Cahors. Cette église fut consacrée le 14 septembre 1363. (Marlavagne, Art. du Rouergue.)


BÉRAUD-CALHIER. Quoique charpentier, cet artiste était évidemment architecte. Il est d’ailleurs qualifié de « Maistre des œuvres es baromès de Montpellier et Homelas » dans un acte existant dans les archives de Montpellier. Depuis 1468 jusqu’à la fin du XVe siècle, il eut la direction d’un grand nombre d’ouvrages au pont Juvenal, à la Grande-Loge, à Notre-Dame-des-Tables, etc. En 1492 il fut chargé, avec plusieurs autres architectes, ses compatriotes, de visiter une des portes de Montpellier qui menaçait ruine et d’indiquer les travaux de consolidation à y entreprendre. (Renouvier et Ricard.)


BÉRENGER, évêque de Perpignan, alla voir l’église du Saint-Sépulcre pour en bâtir une semblable. (Gallia Christiana. t. VI.)


BÉRENGER. Il est mentionné ainsi qu’il suit dans un nécrologe du XIIIe siècle : « IIII Kal. novembris (1180), obiit Berengarius ecclesiæ artifex bonus ». Est-ce à lui qu’on doit le porche occidental de la cathédrale de Chartres, élevé sous l’épiscopat de Guillaume de Champagne vers 1170 ? Il est permis de le présumer. (L’abbé Bulteau, Cath. de Chartres.)


BERGERON (Antoine), « juré des massonneries du roy », prit part en 1660 à la direction des travaux du château de Vaulx-le-Vicomte, près Melun, appartenant au surintendant Fouquet. (Arch. de l’art fr… t. XI.)