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le mausolée des victimes de la fameuse expédition de l’an IV. En 1827 il fut nommé inspecteur général des bâtiments civils, en 1835 membre du jury d’architecture de l’école des Beaux-Arts, en 1840 membre de l’Académie des Beaux-Arts, et en 1848 membre de la commission des Monuments historiques. Caristie a publié les ouvrages suivants : « Monument destiné à honorer les victimes de Quiberon. » Paris, 1824, in-folio avec 6 pl. — « Plan et coupe d’une partie du Forum romain et des monuments de la voie sacrée, etc. ». Paris, Didot l’aîné 1821, gr. in-folio. — « Notice sur l’état actuel de l’Arc d’Orange et des théâtres antiques d’Orange et d’Arles. » 1839, in-4o, 9 pl. — « Monuments antiques à Orange. Arc de triomphe et théâtres. » Paris, Didot, 1856 ; gr. in-fol. Il mourut à Paris le 5 décembre 1862. (Daly, Rev. de l’Arch., vol. 21).


CARLIER (François) fut, en 1712, envoyé de Paris en Espagne par Robert de Cotte, pour diriger l’exécution des jardins du Buen-Retiro et du palais de Madrid. Il fit exécuter dans le même palais, sur les dessins de de Cotte, le grand cabinet des Furies. Cette mission se termina en 1715. On retrouve plus tard Carlier à Madrid, sous Ferdinand VI, construisant le couvent des religieuses de l’ordre de Saint-François-de-Salles, fondé par la reine Marie Barbara. (Dussieux, Art. fr.)


CARON construisit à Paris le marché de la Culture-Sainte-Catherine, rue des Francs-Bourgeois, dont la première pierre fut posée le 20 août 1783. (Piganiol.)


CARON (Jacques) fut l’architecte du beffroi de l’Hôtel de Ville d’Arras, comme l’atteste une inscription gravée dans l’intérieur du corps de garde de l’Hôtel de Ville, (Guilbert, Villes de Fr.)