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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome I.djvu/242

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DICTIONNAIRE


COCHERY fut admis à l’Académie royale d’architecture le 5 mai 1699. (Rens. part.)


COCHET (Claude-Ennemond) naquit à Lyon, le 6 janvier 1760, d’un père architecte[1]. Après avoir étudié à Paris, à l’école de Brongniart, il partit pour l’Italie, et obtint, en 1786, le prix d’architecture de l’Académie de Parme. Rentré en France, il concourut, pendant la Révolution, pour un projet de Temple décadaire, et mérita dans ce concours la première couronne. En 1800 il fut reçu membre de l’Académie de Lyon, et prit part avec le même succès au concours ouvert pour l’érection de colonnes départementales. La même année il présenta au premier consul le projet d’un monument à élever à Lyon sur la place Bonaparte. À la même époque il fut chargé de transformer la vieille église des Jésuites, à Lyon, en une salle de séance pour l’assemblée des États cisalpins. La ville de Lyon lui doit aussi la construction de la Loge maçonnique (1804) ; le monument funèbre élevé dans la plaine des Brotteaux aux victimes du siège de Lyon (1814). Nommé à cette époque professeur d’architecture à l’Académie des beaux-arts de Lyon, il remplit ces fonctions jusqu’en 1824. Il mourut membre correspondant de l’institut le 14 mars 1835. (Gabet. — Bréghot du Lut et Péricaud. Biogr. lyonnaise.)


COIN ou COING (Jean), l’un des architectes du Louvre, est présumé avoir bâti avec un des Fournier (Louis ou Isaïe) l’étage supérieur de la Petite Galerie (la galerie d’Apol-

  1. C’est à tort que la Biographie universelle lui décerne le grand prix d’architecture de l’année 1783, qui fut remporté par Vaudoyer père. Cochet, d’ailleurs, ne figure pas sur la liste des lauréats de l’Académie.