de surintendant des bâtiments au profit de Primatice. Indépendamment
du château de Saint-Maur, dont il a été parlé
plus haut. De l’Orme a élevé de nombreux édifices publics ou
privés dont voici le catalogue sommaire : La chapelle des
Orfèvres de Saint-Éloi, rue des Orfèvres, à Paris[1] ; la chapelle
du parc de Villers-Cotterets ; au château de Saint-Germain
en Laye, une grande galerie conduisant du pont du château « à
la maison de théâtre et baignerie », travail qu’il n’acheva pas ;
la reconstruction de la chapelle du parc du même château :
des travaux de charpente exécutés au pavillon de la Muette de
Saint-Germain ; le projet de pont d’une seule arche à jeter devant
le port du Pecq ; le château de Meudon (vers 1552, et suivant
d’autres en 1536), bâti pour le cardinal de Lorraine[2] ; au
château de Fontainebleau, le grand escalier de la cour du
Cheval-Blanc, que Lemercier reconstruisit sous Louis XIII ;
la décoration de la salle de bal ; la chaire de la chapelle ; le
cabinet de la reine-mère ; le cabinet et la chambre du roi « au
pavillon sur l’Estang » ; le vestibule « en la salle du roy », qui
était presque achevé lors de la disgrâce de De l’Orme ; les combles
de plusieurs pièces, etc. Ces travaux durent être faits de
1541 à 1559. De l’Orme passe aussi pour avoir élevé à la même
époque la fabrique de tapisserie de haute lisse établie à Fontainebleau
par François Ier. — Au château de la Muette, à
Passy, il fit le premier essai d’un nouveau système de charpente
dont il est l’inventeur. Il y construisit un comble de dix
- ↑ C’est Germain Brice qui attribue cette chapelle à Ph. De l’Orme ; mais cette assertion paraît contredite par les anciens comptes de la communauté des orfèvres, où l’on voit que les deux architectes qui furent chargés du travail dont il s’agit s’appelaient François La Flasche et Jean Marchand. Peut-être De l’Orme donna-t-il seulement les dessins de la chapelle des Orfèvres.
- ↑ De l’Orme ne cite pas ce château au nombre de ses œuvres.