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DICTIONNAIRE

« L’entrée d’un palais dorique ». Il ne partit pour l’Académie de France à Rome qu’en 1723 et y arriva le 5 octobre. En 1738 il construisit dans cette ville l’église de Morne di Maria ou de Saint-Bernard. Il a construit aussi à Rome l’église nationale de Saint-Claude-des-Bourguignons. Le chœur, la coupole et la tribune du grand autel de l’église Saint-Louis-des-Français ont été décorés sur ses dessins. (Dussieux, Art. français. — Rens. part.)


DEROND (Jacques). En 1505 on restaura la vieille tour de l’église Notre-Dame de Saint-Omer, et cette restauration fut faite « par le conseil et oppinion de maistre Jacques Derond, maistre machon de Dieppe ». (Hermand, Époques.)


D’ERVILLERS (Jean). Il éleva vers 1460 le bras méridional du transept de l’église collégiale de Saint-Quentin ; mais, soit que la construction fût mal fondée, soit toute autre cause, cette partie de l’édifice, à peine élevée, menaça ruine. Des experts venus de Paris, d’Amiens, de Laon et de Cambrai déclarèrent que D’Ervillers avait commis de grandes fautes comme constructeur, et qu’il y avait nécessité de refaire ce qu’il avait mal fait. (Gomart. Égl. de Saint-Quentin.)


DESARGUES (Girard), né à Lyon, construisit à Paris, au Palais-Royal, vers 1660, un grand escalier. Il travailla à l’église des Carmélites du faubourg Saint-Jacques, et fit une maison pour un sieur Aubry, rue des Bernardins. Sauval cite cette maison pour « son entrée la plus superbe du monde, et son escalier si commode qu’il ne s’en voit point à Paris qu’on trouve plus tôt, où on entre plus à l’aise, ni dont l’abord soit plus grand et plus superbe ». Il fit aussi l’escalier de l’hôtel du marquis de L’Hôpital. (Sauval, t. III, p. 2 et 3. — Recueil mss.)