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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome I.djvu/309

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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


vance[1] avec 2,000 livres de pension. Il fut appelé la même année en Angleterre, où il travailla aux jardins de S. M. Britannique, « qui le renvoya avec beaucoup de louanges et de présents ». Il fit exécuter au château d’Anet, pour Louis-Joseph de Vendôme, un escalier monumental, reconstruisit le château de Perigny en Bourgogne, et dessina le jardin du Palais-Royal et les parcs de Bagnolet et de Saint-Maur, près Paris. (Merc. galant, sept. 1760. — Dulaure, Env. de Paris.)


DES HOTELS (Pierre), contrôleur des bâtiments du roi sous Henri II, précéda Jean Bullant dans les mêmes fonctions et mourut en 1557. (De Laborde, La Renaiss.)


DESJARDINS, architecte du roi, fut, en 1720, nommé contrôleur des travaux de Marly, en remplacement de L’Écuyer père. (Rens. part.)


DESJARDINS (Didier) fut l’un des architectes du duc Henri II de Lorraine, dans les premières années du XVIIe siècle. (Lepage, Palais ducal.)


DESJARDINS (Gaspard). En 1615, il lui fut payé des honoraires pour les plans du bâtiment de la Romaine ou Poids public à Nancy, ainsi que pour une horloge qui devait être placée entre les tours de la porte Notre-Dame. (Lepage, Arch. de Nancy.)


DESJARDINS (Nicolas) était en 1561 l’architecte de l’Hôtel de ville de Cambrai. (Rev. des soc sac., 2e série, t. II.)

  1. Cette survivance avait été partagée entre Le Nôtre fils, Claude Desgôts et Michel Le Bouteux, autre neveu de Le Nôtre.