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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


pour visiter les « besongnes monseigneur » (les travaux que le cardinal d’Amboise faisait exécuter à son manoir épiscopal On le trouve encore à Gaillon en 1508, et son nom est toujours associé à celui de son confrère Guillaume Senault. (Deville, Compt. de Gaillon).


FOURCY (Jean), architecte au bailliage de Vitry, fut commis le 21 mai 1400, par le duc d’Orléans Louis Ier, pour « gouverner les ouvrages de maçonnerie de son chaste ! de Chateau-Thierry, de sa maison de Jangonne et des autres lieux où il fera travailler en sa châtellenie de Chateau-Thierry ». (De la Borde, Ducs de Bourg.)


FOURNIER (Fleurent ou Florent). D’après les anciens registres de la ville de Paris, il était, en 1584, « juré du roy ès offices de maçonnerie ». Il fut vraisemblablement le père de Louis Fournier. (Berty, Les Gr. Arch.}


FOURNIER (Isaïe)[1] fut à la fois graveur et architecte. Il est l’auteur d’un médaillon de Henri IV gravé par Thomas de Leu et d’un portrait de Marie de Médicis reproduit par le même artiste. Le 25 février 1602 il assista, en qualité d’architecte du roi, à une réunion d’artistes appelés à donner leur avis sur un projet de réservoir à établir aux halles. Il fut un des maîtres maçons qui, en 1600, s’associèrent pour bâtir la seconde moitié de la Grande Galerie du Louvre. On présume

  1. Cet artiste pourrait bien être le frère du suivant, cependant il ne serait pas impossible qu’Isaïe et Louis ne fissent qu’un, c’est-à-dire que les deux prénoms aient appartenu au même personnage. Cette question n’est pas résolue ; elle a été étudiée à fond par Berty d’abord, ensuite par M. Legrand, et ni l’un ni l’autre de ces érudits n’a osé conclure. Je fais comme eux.