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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome I.djvu/392

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DICTIONNAIRE


de son frère Étienne, la promenade de Villa-Reale, la Bourse et les palais des ministères. (Dussieux, Art. fr.)


GASSE (Étienne). Indépendamment des travaux qu’il fit avec son frère Louis (V. le précédent), il éleva à Naples, sur ses dessins, l’observatoire de Capo di Monte. (Dussieux, Art. fr.)


GAU (François-Christian), né à Cologne, le 15 juin 1790, naturalisé Français. Après avoir étudié à l’École des Beaux-Arts, il partit, en 1817, pour Rome, où il releva et publia les plans du Vatican. Préparé par le célèbre Niebuhr à une exploration de l’Égypte, il entreprit de compléter, par le recueil des monuments élevés entre la première et la seconde cataracte, le grand ouvrage de l’expédition française sur les bords du Nil. Plus tard, il acheva l’ouvrage de Mazois sur les ruines de Pompeï. Successivement architecte des hospices, de la Banque de France, de la ville de Paris, il eut l’occasion d’exécuter, pour ces administrations, d’assez nombreux travaux, tels que la restauration de l’église Saint-Julien-le-Pauvre, à Paris ; le presbytère de l’église Saint-Séverin, dans la même ville ; le nouveau Bicêtre. Mais la construction la plus importante qui l’occupa pendant les dix dernières années de sa vie fut l’église Sainte-Clotilde, à Paris ; toutefois il n’en fit exécuter que le gros œuvre[1] : la mort ne lui permit point d’accomplir jusqu’au bout son œuvre. Il mourut à Paris dans le mois de janvier 1850. Voici le titre exact de sa publication sur les monuments égyptiens de la Nubie : « Antiquités de la Nubie, ou monuments inédits des bords du Nil situés entre la première et la seconde cataracte, dessinés et mesurés

  1. On sait que cet édifice fut achevé par un artiste des plus distingués, M. Théodore Ballu.