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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.

GRAPPIN (Robert), père du précédent, fit en 1521 les sept grandes figures qui remplissent une série de niches placées au haut portail de l’église Saint-Gervais et Saint-Protais, de Gisors. Il figure dans les comptes des années 1523 et suivantes pour divers travaux exécutés ou dirigés par lui en sa qualité de « maistre masson de ladite église ». En 1543, la nef de l’église ayant été renversée par le vent, il fut chargé de la réédifier. Cet événement est ainsi mentionné : « Vray est que après l’infortune du ventz advenue en la nef, le jour de Nostre-Dame Conception dernier, fut donné et aulmosné par aulcuns des dits paroissiens quelques déniers pour aider à reffaire les démolitions advenues en la présente nef. » Il vivait encore en 1547. (Delaborde, Doc. inéd.)


GRATTA (Antoine). C’est à lui qu’on doit le grand pont jeté sur la Moselle pour relier les deux villes de Pont-à-Mousson. Ce travail fut entrepris en 1580, sous le duc de Lorraine Charles III. (Calmet, Bibl. lorraine.)


GRAVETON (Balthasard) alla s’établir à Cordoue, vers le milieu du XVIIIe siècle, avec son compatriote, le sculpteur Verdiguier. Ils exécutèrent dans cette ville le trophée colossal en marbre appelé « El Triunfo », érige en l’honneur de l’archevêque S. Raphaël. (Dussieux, Art. fr.)


GREFFIER (Simon) et François Auger relevèrent, à leurs frais, le pignon du bas de la nef de l’église Saint-Hilaire, à Tours. Ces travaux étaient terminés en 1696. (Grand maison.)

GRÉGOIRE (H.) naquit près de Maubeuge (Nord) en 1791. Après avoir étudié à l’école des Beaux-Arts de Paris, de 1806 à 1811, il alla s’établir à Rouen, où il devint archi-