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pierre du collège de Clermont, rue Saint-Jacques. Augustin Guillain mourut en 1636 et fut enterré dans l’église Saint-Paul, à Paris. Voici l’épitaphe qu’on lisait sur sa tombe : « Cy gist honnorable homme Augustin Guillain , vivant maistre des œuvres, garde et ayant charge des fontaines de la ville de Paris, juré du Roy, des œuvres de massonnerie, lequel déceda le 6e jour de juin, jour de saint Claude, 1636 ». (Leroux de L., Hôt. de ville. — P. Lacroix, Rev. univ. des arts. — Berty, Topogr. — Lobineau, t. V, Pr.)


GUILLAIN (Augustin), fils du précédent, fut, de 1636 (à la mort de son père) à 1643, conjointement avec Christophe Gamare, maître des œuvres de maçonnerie de la ville de Paris. (Leroux de L., Hôt, de ville.)


GUILLAUME a construit, à Dijon, l’église Saint-Bénigne (Mabillon, Act. Sanct., t. VIII.)


GUILLAUME. À la face externe du chevet de l’église Saint-Etienne, de Caen, on lit l’inscription suivante gravée en caractères gothiques dans le mur de la chapelle de la Vierge ; « gvillelmus jacte hic, petrarum summum in Arte ; — site novum perfecit opus des præmia christs. amen »[1]. Cette inscription rappelle le nom de l’architecte du XIIIe siècle,

  1. Cette inscription, inexactement transcrite par Ducarel, et qui a été rectifiée par Delarue, est remarquable, dit M. Hippeau, par les signes et les abréviations qui s’y rencontrent, par les trois points qui séparent chacun des mots et par les signes d’invocation qu’on voit au commencement et à la fin, lesquels y sont figurés par une croix allongée atec trois points pour indiquer la Trinité. Les lettres minuscules et cursives qui la composent sont du XIIIe siècle.