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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.

qui vivait vers le commencement du Ve siècle, fut l’architecte de plusieurs édifices de son diocèse, et notamment de la cathédrale. Grégoire de Tours, qui fut presque son contemporain, dit que cet édifice était orné de colonnes et enrichi de marbres, de mosaïques et de peintures. (Grégoire de Tours, liv. V.)


AGUASSA (Jean) Le clocher de l’église Saint-Jean-Baptiste d’Espalion (Aveyron) est l’œuvre de cet architecte, qui était de Cordes en Albigeois. En 1503, le 20 avril, il commença l’édification de ce clocher moyennant la somme principale de cent livres tournois, six setiers de blé seigle, deux pipes de vin « de la prochaine cueillette » et l’usage d’une chambre à deux lits pendant tout le temps de la durée des travaux. (Marlavagne, Art. du Rouergue.)


ALAUS (Déodat). Il était de Saint-Bauzeli-de-Levesou. En 1554, il fut chargé de la construction de l’église de Salles-Curan (Avevron) moyennant la somme de 600 livres, monnaie courante, douze pipes de vin, cinq cents setiers de seigle, une maison pour habiter pendant toute la durée de la construction, etc. (Marlavagne, Art. du Rouergue.)


ALAVOINE (Jean-Antoine), naquit à Paris en 1778. Son père étant mouleur, il commença par travailler avec lui et s’essaya à la sculpture : mais dès l’âge de quinze ans sa vocation le poussa vers l’architecture, et en quelques années il sut acquérir, pour ainsi dire seul, les connaissances positives

    lettrés, savants, studieux, dans l’Occident, fournissaient très-probablement les architectes qui dirigeaient non-seulement les constructions monastiques, mais aussi les constructions civiles, et peut-être meme militaires. » Comment donc, dans un Dictionnaire des architectes français, ne pas tenir compte d’un élément aussi important ?