ces dernières ne furent enregistrées au Parlement que le 11 mars 1601, et le 13 avril suivant Guillaume Marchant, alors âgé de soixante-dix ans, prêtait le serment « en tel cas requis et accoutumé ». À cette époque Louis Marchant, fils de Guillaume, avait obtenu la survivance de l’office de son père, ainsi que cela est établi par d’autres lettres datées de Saint-Germain, le 28 septembre 1596. Marchant se démit de ses fonctions en faveur de son fils, par une requête adressée au trésorier de France. Il mourut le 12 octobre 1605, et fut inhumé dans l’église Saint-Gervais, à Paris. Son épitaphe et son buste étaient « contre le mur de la chapelle Sainte-Barbe, fort bien élabouré de marbre ». Il laissa quatre fils : Guillaume, Louis, André et Jean. (Ordonn. stat., règlements, etc. — Ab. Goujon, Hist. de Saint-Germain. — Berty, La Renaiss. mon. — Berty et Legrand.)
MARCHANT (Jean). Associé à Guillaume de La Flasche, J. Marchant commença, en 1551, la construction de la chapelle des Orfèvres de Paris, laquelle ne fut achevée que quinze ans plus tard (V. La Flasche). (P. Mantz, Gaz. des B.-Arts. Rech. sur l’hist. de l’orfèvr. française.)
MARCHANT (Louis), fils de Guillaume, fut maître général des œuvres de maçonnerie du roi Henri IV. En 1596 il obtint, par lettres-patentes du roi, la suri ivance de la charge de son père. En 1604, le 1er mai. Guillaume, « devenu vallutudinaire et indisposé » (il avait alors soixante-treize ans), déclara par-devant Lenormant et Courtillier, notaires au Châtelet de Paris, se démettre de son office au profit de son fils Louis. Le 6 décembre 1605, ce dernier sollicita et obtint, comme ses prédécesseurs, le droit de justice sur les maçons, tailleurs de pierre, morteiliers, etc. (V. Alix.) Louis Marchant cumulait les fonctions d’architecte de la ville et celles d’archi-