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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/13

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DICTIONNAIRE


ouvert par le gouvernement pour l’étude d’un monument à élever sur les terrains du Château-Trompette, à Bordeaux. Vingt-neuf concurrents se disputeront le prix, qui fut remporté par La Barre. Il devait être chargé de l’érection de ce monument, ainsi que de l’arrangement de ses abords ; mais ce projet resta sur le papier. Il n’en fut pas de même de la colonne monumentale de Boulogne-sur-Mer, qu’il obtint également au concours. Cette colonne, qui devait consacrer le souvenir de la fameuse descente en Angleterre, fut commencée par lui en 1804 : mais les travaux, interrompus après la levée du camp de Boulogne, ne furent repris que sous Louis XVIII, et ne purent être achevés que sous le règne de Louis-Philippe, en 1841, huit ans après la mort de La Barre. Boulogne a dû aussi à Labarre une salle de spectacle, qui fut détruite par un incendie en 1854. À la mort de Brongniard il fut chargé de continuer la Bourse de Paris, dont le soubassement seul était élevé, et il eut la satisfaction de terminer cet édifice. Il mourut le 20 mai 1833 ; il était chevalier de la Légion d’honneur, membre du Conseil des bâtiments civils et de l’Académie des Beaux-Arts. (Quatremère. Not. hist.)


LABBÉ, inspecteur des bâtiments du roi, commença en 1748 la reconstruction de l’hospice des Quinze-Vingts, à Paris. En 1756 Martin lui succéda et acheva les travaux. (Berty, Top. du vieux Paris.)


LABBÉ (Nicolas) était maître des œuvres de la ville de Paris en 1411. (Leroux de L., Hôt. de ville.)


LABELYE (Charles) a construit, à Londres, le pont de Westminster, qu’il acheva en 1730. Il revint ensuite en France et mourut à Paris en 1762, dans la misère, après