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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/173

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DICTIONNAIRE

dorique, dette lanterne, probablement plus pesante que l’ancien clocheton en bois, finit par amener l’écrasement de la tour, et dut être démolie, vers 1850, par l’architecte diocésain de Baveux, M. Ruprich-Robert. Aloussard mourut à Baveux le 17 août 1750. (Rens, part.)


MOUSSY DE SAINT-MARTIN, maître désœuvrés de maçonnerie du Bourbonnais, fut l’architecte du château de Dijon, commencé en 1478, continué en 1484 et achevé en 1512. (M. de Chambure, Dijon anc. et mod.)


MOUTARDIER (Robert Le) construisit à Amiens, vers 1475, la tour de la Haye, dont le plan avait été donné par Pierre le Tarisel. En 1484 il fut chargé, par le mayeur et les échevins d’Amiens, d’abattre la porte du grand Pont, qui datait de l’époque romaine et se trouvait à l’extrémité de la chaussée Saint-Pierre. La même année il travailla à l’église Saint-Germain, ainsi qu’à l’hôtel Monceaux, lequel existe encore dans la rue du Port. À la même époque il éleva le clocher des Frères-Prêcheurs. Le chœur de l’ancienne église Saint-Jacques, maintenant détruite, passait aussi pour avoir été bâti par cet architecte. (Dusevel, Rech. hist.)


MOUTON (Adrien), né à Marseille en 1741, remporta le grand prix d’architecture en 1764, sur ce sujet de concours : « Un collège », et reçut son brevet d’élève de l’École de Rome le 20 septembre 1765. (Rens, part.)


MOYNE (Antoine) construisit, en 1533, l’oratoire de Notre-Dame-de-l’Espérance ou de Piatat, près Villefranche-de-Rouergue. (Advielle, Les Beaux-Arts.)


MURRHO (Sébastien) est mentionné par Trilhem