à ces deux architectes qu’on attribue la construction des dernières travées de la nef. Dans un compte de 1462 on trouve la mention suivante : « Item à Jehan Papin et Jehan Gaudin, maistres des œuvres, pour leur vin d’estre allez pour ladicte ville (de Tours), veoir comme on receperoit le portai d’emprès l’arche Saint-Ciquault, à Vençay, à Saint-Sauveur et en autres endroiz des murailles et tours de ladicte ville qu’il falloit réparer, et à plusieurs foiz ont eu xxviiis iiii d. t… » En 1478 Papin présida à la levée d’un plan de la ville de Tours. (Grandmaison.)
PARATE (Jean) était de Saint-Geniez-d’Olt (Rouergue). On lui doit le pont de Saint-Geniez, sur le Lot (1671) ; le grand portail et deux galeries de l’ancien couvent des Dominicains de Rodez, qu’il bâtit en 1672 de concert avec Jacques Lacroix, autre architecte de Saint-Geniez ; le principal corps du palais épiscopal de Rodez, vers 1704, et aussi, croit-on, l’église Notre-Dame de Milhau. (Gaujal, Étud. hist.)
PARÉ (Robert), l’un des architectes du duc Charles d’Orléans. En 1415, au mois d’octobre, il certifie au receveur du duc qu’Hannequin, verrier à Orléans, a fait et livré certaines verrières « en l’ostel de M. S. le duc à la venue du roy Loys et de la royne sa femme ». En 1418, associé à son confrère Étienne Gaudin, il succéda à Arnoult de Lully dans la direction des travaux considérables exécutés à cette époque aux fortifications de la ville d’Orléans. (Buzonnière, Hist. d’Orl. — De Laborde, Ducs de Bourg.)
PARENT (Mathurin) était, en 1510, l’architecte de l’Hôtel de ville de Cambrai. (Rev. des Soc. sac., 2e série, t. V.)
PARIS (Jean), dit THOUVENIN. En 1541 des