donnée en 1818 pour récompense, à l’occasion de fouilles et de restaurations de monuments antiques. En 1824 une médaille d’or lui fut offerte par l’institut pour des Mémoires sur les antiquités nationales. Enfin diverses mentions honorables lui furent décernées par l’Académie des inscriptions et belles-lettres, dont il était membre correspondant. Il était sur le point de commencer, à Marseille, un hospice pour les aliénés, lorsque la Révolution de 1830 vint faire ajourner cette construction. En 1832 il fut mis brusquement à la retraite, et quitta Marseille pour se rendre à Paris, où il ne tarda pas à succomber, le 22 décembre de la même année. (Gabet, Dict. des art. — Biogr. univ.)
PERCENNET (L. N.). Il existe de cet artiste un joli portrait dessiné par L. R. Trinquesse et gravé par L. S. Lempereur. Ce portrait date de la fin du règne de Louis XVI.
PERCIER (Charles) naquit à Paris le 5 septembre 1764[1]. Son père était concierge à la grille du Pont-Tournant des Tuileries. Très-jeune, il entra dans l’atelier du peintre Lagrenée, puis il devint élève de Peyre le jeune, architecte du roi. Tout en étudiant chez son maître il dessinait, soit pour Chalgrin, soit pour Paris. Il obtint le second grand prix en 1780, à l’âge de dix-neuf ans, et remporta le premier grand prix en 1786, sur un projet de « Palais pour la reunion des Académies». Il partit pour Rome, où il séjourna jusqu’en 1792. Rentré en France à une époque où on songeait plus à détruire
- ↑ Gabet s’est trompé de dix ans sur la date de la naissance de Percier, qu’il fixe à 1774. M. Eysenbach (Rev. de l’architecte) a commis une petite erreur sur la date funèbre : ce n’est pas, comme il le dit, le 8 octobre, mais bien le 5 septembre 1838 qu’est mort l’illustre artiste ; c’est du moins la date que porte la médaille commémorative que firent frapper ses élèves après sa mort.