biges, Claude Guérin et Claude Vellefaux, un devis pour travaux à exécuter à l’Hôtel de ville de Paris. (Leroux de L., Hôtel de ville. — Berty, Les Grands Arch. — Renaiss. monument.)
PETIT (Nicolas), maître des œuvres de maçonnerie du duc de Bourgogne, était au service du duc dès 1444. En 1445 il demeurait à Dijon, et fut envoyé à Châtillon-sur-Seine pour visiter les travaux du château. Il est encore mentionné, en 1448, dans un ancien compte du trésorier de Lorraine. (Inv. somm., Côte-d’Or.)
PETIT-RADEL (Louis-François), né à Paris en 1740, élève de De Wailly, suivit les cours de l’Académie d’architecture et remporta, en 1763, un troisième grand prix. Au retour d’un voyage en Italie il ouvrit un atelier d’architecture. On lui doit un projet pour la restauration du Panthéon ; l’abattoir du Roule, aujourd’hui démoli ; une restauration de l’église Saint-Médard, à Paris[1] ; il fut l’un des architectes du Palais-Bourbon et de l’ancien hôtel du Trésor royal. Il exposa, au Salon de 1806, plusieurs dessins, au nombre desquels s’en trouvait un dont voici le titre : « Destruction d’une église, style gothique, par le moyen du feu[2]. » Petit-Radel
- ↑ C’est-à-dire qu’il voulut décorer cette église en y ajoutant des ornements grecs et en transformant ses piles en colonnes cannelées !
- ↑ Pauvres églises gothiques, c’est pourtant ainsi qu’on les traitait en l’an de grâce 1806 ! Voici la petite explication que Petit-Radel donne de son procédé, aussi simple qu’économique et sûr : « Pour éviter les dangers d’une pareille opération, on pioche les piliers à leur base sur deux assises de hauteur, et, à mesure que l’on ôte la pierre, l’on y substitue la moitié en cube de bois sec, ainsi de suite. Dans les intervalles, l’on y met du petit bois et ensuite le feu. Le bois, suffisamment brûlé, cède à la pesanteur, et tout l’édifice croule sur lui-