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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/252

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DES ARCHITECTES FRANÇAIS

aux œuvres de maçonnerie, et « même à la seureté des maisons de Sad. Majesté ». Dans un ancien compte vers 1634) il est mentionne ainsi : « Remy Coullins, maistre ouvrier en maçonnerie du Roy… à cause d’une place sur le Boullevert d’entre les portes S. Antoine et du Temple ». (Ordonn. Statuts, etc. — Bouquet, Mém. hist. — Archiv. de l’art fr., 2e série, t. II.)


RENARD (Gilles), maître maçon du château de Lille au XIVe siècle. Le 28 février 1387 il prit part à une expertise ayant pour objet la visite de plusieurs héritages, à Lille, afin de savoir si ces propriétés pouvaient supporter un accroissement de rente. Ses collègues étaient Waltier de Basigny, maître charpentier ; Jean Lefebvre, maître maçon de la ville ; Jean Miete et Jacques Painguet, charpentiers. Le sceau de Gilles de Vox, appendu au procès-verbal de cette expertise, porte un écu au maillet accosté de deux étoiles, avec cette légende, incomplète des deux premières lettres : ..ghele (seghelle, séel) gillis de vox. (Rens. part.) On conserve dans les archives du département du Nord l’original en parchemin d’une quittance passée le dernier d’août 1384, de IV livres parisis payées par Robert de Bus, receveur de Lille, à « Gille le Vosèle, masson du chastel de Lille ». (De Laborde, Ducs de Bourg.)


RENARD (Jean-Augustin), né à Paris en 1744, élève de David Leroy et de Lecarpentier, remporta, en 1773, le grand prix d’architecture, sur « Un pavillon d’agrément pour un souverain », et reçut son brevet d’élève de l’École de Rome le 14 août 1774. Pendant son séjour à Rome il rencontra l’abbé de Saint-Non, à qui il fournit un grand nombre de dessins pour son « Voyage pittoresque en Italie ». De retour en France, il fut, en 1784, nommé inspecteur des bâtiments du roi et, l’année suivante, adjoint à l’inspection des carrières dont son beau-père, Guillaumot, était titulaire. De 1786 à I793, associé à Brébion, il restaura les bâtiments de l’Observatoire de Paris. Il fut, en 1792, admis à l’Académie d’architecture. Après la Révolution il devint successivement architecte du département de la Seine, l’un des trois inspecteurs généraux de la grande voirie et membre du comité consultatif des bâtiments impériaux. Ses principales œuvres sont les écuries royales bâties sous Louis XVI, à Sèvres et à Saint-Germain-en-Laye ; la décoration intérieure de l’hôtel d’Orsay, rue de Varennes, à Paris ; celle de l’hôtel de Bénévent, rue d’Anjou ; une galerie ajoutée à l’ancien palais des Relations extérieures, rue du Bac ; la restauration du château de Valençay. Il mourut à Paris le 24 janvier 1807. (Prudhomme, Miroir. — Gabet, Dict. des Art.)


RENIÉ (André-Marie), né en 1790, élève de Percier