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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/296

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DES ARCHITECTES FRANÇAIS

et de la Vieille-Poterie, la restauration de ce monument, lequel consistait en plusieurs grandes figures de bronze. Le piédestal destiné à recevoir ces figures fut érigé par l’architecte Soyer. (De Buzonnière, Hist. d’Orl.)


SPIEGEL (Jean), un des maîtres d’œuvres de la ville de Strasbourg, paraît avoir rempli ces fonctions de 1539 à 1547. Il eut pour successeur Michel de Zeitz. (Schnéegans, Maîtres d’œuvres.)


SPISSEKIN (Jean), l’un des architectes de la « duchesse de Bavière, comtesse de Hainaut et de Hollande ». En 1441, il était commis et « chargié de deviser et prendre regard sour les ouvraiges » que cette princesse faisait exécuter en sa chapelle de Sainte Marguerite, au Quesnoy. À la date du 1er juin de cette année, il délivra un certificat pour payement au profit de Jean Mansigant, briseur de pierre. « et ossi a ung autre appelé Jehan Bosquillon, tailleur de gries ». (De Laborde, Ducs de Bourg.)


STABILY (Jean-Baptiste de), surintendant des bâtiments et fortifications du duc de Lorraine, donna les dessins de la chapelle ducale dans l’église des Cordeliers de Nancy. (Lionnois.)


STÉENE (Gilles de), religieux de l’ordre de Cîteaux. neuvième abbé de Notre-Dame des Dunes, vivait au XIIIe siècle. Il succéda à Amélius comme architecte des travaux de reconstruction de son monastère, commencés en 1214 par Pierre, septième abbé du lieu. G. de Stéene travailla cinq ans à cette église, et se démit ensuite de ses fonctions pour finir sa vie dans la solitude ; les travaux commencés par lui furent