Aller au contenu

Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/351

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
340
DICTIONNAIRE

bourg, vivait vers le milieu du XVe siècle. Il portait dans son écu, à titre d’armes parlantes, un homme sauvage (signification de son nom), lequel tenait un marteau dans chaque main. (Schnéegans.)


WILLON (Claude). — V. VILLON (C.).


WILLOQUE (Robert), « maître machon et pensionnaire du duc de Bourgogne en son chastel de Lille ». Un ancien compte, conservé aux archives départementales du Nord, porte encore le sceau de cet artiste. Il représente un écu à la fasce accompagnée d’un croissant entre deux étoiles en chef et d’une étoile en pointe. En voici la légende : … obiert villoke (séel Robert Villoke). La pièce dont il s’agit est datée du 30 avril 1432. (Rens. part.)


WILMAIRE (Antoine), architecte de la ville d’Arras. En 1477, les échevins de Béthune s’adressèrent à lui et à son confrère Bélin pour la construction d’un pont. En 1508, les mêmes magistrats mandèrent Wilmaire pour le consulter au sujet des « canonnières encommenchiées à le porte de St-Pry », afin de savoir de quelle hauteur et en quel nombre il fallait les faire. (De la Fons-Mélicocq, Art. du Nord.)


WINDENMACKER (Nicolas) fut nommé maître des œuvres de la ville de Strasbourg en 1552, après la mort de Michel de Zeitz. Son sceau, apposé sur un document daté de 1539, prouve qu’à cette époque il vivait encore. (Schnéegans).


WIRIOT (Jean), de Mirecourt, fut « maître visiteur du métier de maçonnerie » au bailliage de Vosge (duché de Lorraine), sous les ducs Jean et Nicolas. Il avait exercé cet