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LE DANOIS (Jean), maçon juré du roi, à Paris. Un fragment du sceau de cet artiste est conservé aux Archives nationales : il porte « une truelle, un marteau, et au-dessus une feuille de trèfle ». La légende est incomplète, comme le reste : elle se réduit à ces deux mots : le danois. La pièce manuscrite à laquelle appartient ce sceau est relative à l’estimation d’une maison appartenant au collège de Boissy ; elle est datée du 5 juin 1447.


LE DIVIN (Mathieu). En 1715 deux maîtres maçons de Paris, qu’il faut considérer comme des architectes, prenaient le titre de « bacheliers en l’art de maçonnerie » ; l’un


    mière classe de son Académie d’architecture, controlleur des bâtiments de son château de Versailles, une nouvelle marque de sa bienveillance, Elle la choisy et nommé, choisit et nommé pour remplir la charge de son Architecte ordinaire, vacante par la mort du Sr Garnier d’Isle pour, par led. Sr L’Écuyer, jouir de lad. charge et des honneurs, droits, prérogatives, prééminences et autres avantages y attribuées, et en outre de deux mille livres d’appointements. Mande, Sa Majesté, au Sr marquis de Marigny, commandeur de ses ordres, directeur général de ses Bâtimens, de faire jouir le dit Sr L’Écuyer pleinement et paisiblement du contenu du présent Brevet, que pour assurance de sa volonté Sa Majesté a signé de sa main et fait contresigner par moy, son conseiller secrétaire d’État et des commandcmens et finances. » — L’Almanach historique des architectes, peintres, sculpteurs, etc., pour l’année 1777, contient un éloge de L’Écuyer dont voici le préambule : « Nous n’avons point à louer les grands talents ni les productions brillantes dans la personne de M. L’Écuyer, chevalier de l’ordre du Roi, architecte ordinaire de Sa Majesté, etc., mais nous avons des fleurs à jeter sur la tombe d’un homme vertueux, qui sut conserver, au milieu des dangers toujours croissants (on ne dit pas lesquels), une probité mâle et incorruptible… » Je le regrette pour la mémoire de L’Écuyer, mais, sur la tombe d’un artiste, ces fleurs funéraires, si abondantes qu’elles soient, exigeraient l’accompagnement de quelques feuilles de laurier.