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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/70

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DES ARCHITECTES FRANÇAIS

constructions privées élevées par cet architecte, on cite principalement : à Paris, l’hôtel du duc de Gaumont la Gorce ; un château à Épernay ; le château de Montigny, près Douai ; le château de Nades, en Auvergne, pour le duc de Morny.


LENONCOURT (Jacquemin de). D’après un manuscrit que D. Calmet dit avoir vu à Toul, cet artiste serait un des architectes de l’église Saint-Martin, de Pont à-Mousson. (Bibl. lorraine.)


LENORMAND (Louis), né à Versailles en 1801, vint à Paris achever ses études dans l’atelier d’Huvé, son oncle. Après avoir visité l’Italie, il fut attaché aux travaux de l’église de la Madeleine, à Paris, en qualité d’inspecteur. Plus tard il devint architecte de la Cour de cassation, et fit un projet de reconstruction des bâtiments de ce tribunal ; mais la mort l’enleva au moment où il allait réaliser son œuvre. On doit à Lenormand l’importante restauration du château de Meillant, bâti au XVIe siècle par Charles de Chaumont, neveu du cardinal d’Amboise. Les dessins de cette restauration furent exposés au Salon de 1846, et valurent à leur auteur une médaille d’or. Lenormand mourut à Paris le 11 janvier 1862. (Encycl. d’arch.)


LENOT (Pascal), architecte de Paris, résidait, en 1782, aux Ormes, en’ Poitou, où il avait sans doute été appelé pour diriger les travaux que faisait exécuter en ce lieu le marquis d’Argenson. Il donna, à cette époque, les plans de l’escalier monumental de l’abbaye de Noirmoutiers, lequel escalier fut construit sous la direction d’un appareilleur de Rethel-Mazarin nommé Étienne Fournier. (Grandmaison.)


LENÔTRE (André), architecte et dessinateur des