LE NOURISSIER (Jean), maître des rouvres de maçonnerie du roi à Dijon. On le trouve en possession de cette charge en 1496 ; il recevait encore un traitement pour les mêmes fonctions en 1004. (Inv. somm., Côte-d’Or.)
LÉON, abbé de la basilique de Tours, devint évêque de cette ville. Grégoire de Tours dit de lui, dans son Histoire des Francs (liv. X, § 31) : « Il était très-habile ouvrier en bois, et savait faire des tours couvertes en or, dont quelques-unes sont encore en notre possession. Il se montra aussi fort habile dans d’autres genres d’ouvrages… Il siégea six mois et fut enterré dans la basilique de Saint-Martin. »
LE PAN construisit sur ses dessins, en 1740, des casernes dans l’île de la Moselle, appelée « la petite ville d’Épinal ou Bualménil ». (Durival, II, 198.)
LE PAPELART (Michel). Il existe dans la cathédrale de Châlons-sur Marne une tombe du XIIIe siècle[1] sur
- ↑ Malheureusement, en refaisant le dallage de l’église, on a fait disparaître une grande partie de l’inscription qui régnait sur les quatre côtés de cette tombe ; mais la similitude de composition qui existe
aimoit à le voir et à le faire causer, le mena dans ses jardins, et, à cause de son grand âge, le lit mettre dans une chaise que des porteurs rouloient à côté de la sienne, et Lenôtre disoit là : « Ah ! mon pauvre père, si tu vivois et que tu pusses voir un pauvre jardinier comme moi, ton fils, se promener en chaise à côté du plus grand roi du monde, rien ne manqueroit à ma joie. » (le vieillard de quatre-vingt-sept ans, ébloui par les rayons du roi-soleil, et qui, comblé d’honneur et de joie, se rappelle pieusement le modeste auteur de ses jours, quoi de plus touchant et de plus digne ! Si j’avais à élever une statue à la mémoire de cet illustre artiste, je n’y voudrais pas d’autre inscription que ce tendre élan d’amour filial.