visités en présence des officiers du roi. Plusieurs architectes, au nombre desquels se trouvait Levasseur, déclarèrent que l’œuvre de Colard-Noël était bien exécutée et « qu’ils n’y reconnaissaient aucun défaut ». Gomart, Égl. de Saint-Quentin.)
LEVASSEUR (Guillaume). De 1618 à 1622, Salomon de Caus étant en pourparlers avec l’échevinage de Rouen au sujet du pont à jeter sur la Seine, il eut pour intermédiaire auprès de l’administration municipale G. Levasseur, qualifié d’ « architecte, professeur de mathématiques, ingénieur et pilote en la mer Océane ». Cet artiste, qui était originaire de Dieppe, est auteur de plusieurs cartes nautiques, dont la plus connue est celle de 1601, citée par Lelewel dans sa « Géographie du moyen âge ». En 1617 il avait été consulté, en même temps que Pierre Hardouin, architecte et sculpteur, sur ce qu’il convenait de faire pour l’entrée du roi Louis XIII. Il devint plus tard contrôleur des travaux du pont de bateaux établi à Rouen, et il lui fut pavé en cette qualité, pour honoraires, 4,100 livres. En 1620, au mois de mai, il était premier échevin de la ville de Rouen. (Rev. des Soc. sav., 5e série, t. II.)
LEVAU (François), fils du suivant et frère cadet de Louis II, fut fort employé par Colbert. En 1662 il répara le pont de l’Île-Adam. François secondait son frère dans ses grandes opérations ; on le trouve, au mois d’avril 1663, à Versailles et à Saint-Germain, où il s’était rendu pour accélérer les travaux de ces châteaux. En 1662, tandis que son frère bâtissait le château de Seignelay, il s’occupait de faire achever les voies de communication qui devaient y aboutir. En 1664, au mois de juin, il était à Nevers, d’où il rendit compte au ministre des travaux qu’il faisait exécuter dans les généralités de Cosne et de Moulins. Au mois d’aoùt