Page:Landrieux - L Islam, Lethielleux, 1913.djvu/108

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

main on n’oserait plus, ils se seraient attardés volontiers à ce sermon improvisé, qu’ils aiguillèrent d’eux-mêmes sur la confession et sur l’infaillibilité du Pape.

Le Père était étonné d’une pareille initiative et, plus encore, de la tournure qu’avait pris l’entretien.

Dans l’intimité, un par un, avec la circonspection de Nicodème, de biais, sans avoir l’air d’y attacher la moindre importance, ils se prêtent encore à une causerie de ce genre. Mais, en public, jamais.

Ceux qui ont quelque culture ne sont pas aussi ignorants du catholicisme qu’on pourrait le croire : science informe et confuse qui ne vaut guère mieux que l’ignorance, si elle n’est pire, mais qui tient leur esprit en éveil.

A Constantinople, dans la ravissante petite mosquée d’Eyoub, ancienne église grecque, joyau d’art byzantin, couverte de merveilleuses mosaïques, aux tons chauds adoucis par les siè-