Page:Landrieux - L Islam, Lethielleux, 1913.djvu/126

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


L’Islam ressemble à ses mosquées.

Les constructions sont basses, lourdes, massives. Seul le minaret grêle fait effort pour monter, comme s’il voulait percer les nues.

C’est bien cela. Une belle et grande idée, la foi en Dieu, mais grêle aussi, évidée, anémiée, sans force. Puis, tout bas par terre, une dogmatique massive et confuse qui masque, comme un trompe-l’œil, l’inanité honteuse de la morale.

De loin, dans le prestigieux décor de la vie orientale, c’est imposant. Sitôt qu’on approche et pour peu qu’on y regarde, on voit que c’est creux, qu’il n’y a rien, rien dans la mosquée, rien derrière ce paravent, qu’incohérence et dépravation.