Tantôt c’est du Rabelais, et du pire, et nous n’en parlerons pas. Tantôt, c’est du Boccace, de l’Hoffmann, et du plus fantastique : en voici quelques échantillons :
« Les arbres de l’oasis sont énormes, un cavalier n’en ferait pas le tour en galopant toute sa vie[1] ».
« Les arbres sont en émeraude, leurs branches s’abaissent d’elles-mêmes à portée de la main pour que les élus puissent, sans effort, en cueillir les fruits[2] ».
« Le fameux arbre Touba, qui ressemble au noyer, donne du raisin dont les grappes sont si grandes qu’un corbeau, qui marcherait tout un mois, n’en atteindrait pas le bout[3].
« Il y aura des chevaux superbes, ailés, sellés de pierres précieuses, qui n’auront ni crottin, ni urine[4].
Le Koran dit : « qu’on mangera pour la seule